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Webinar : Le télétravail ou confinement : Au cœur des pathologies cardiovasculaires

Face à la crise sanitaire majeure liée à la Covid-19 au printemps 2020 et comme le recommande le protocole sanitaire de nombreuses entreprises ont recours au télétravail ou chômage partiel pour maintenir leur activité. L’objectif étant de réduire les déplacements et faciliter la mise en œuvre des mesures de distanciation physique en entreprise. Certains points nécessitent toutefois une vigilance particulière dans le cadre de ce télétravail qui se développe et se prolonge.

En effet, travailler à la maison, ce n’est pas la même chose que travailler au bureau.

Il faut donc rester vigilant quant aux risques qu’il représente notamment sur la santé physique et sur la santé du cœur.

L’association de Cardiologie Ile-de-France a pour objectif de lutter contre les pathologies cardiovasculaires (diabète, cholestérol, hypertension) et contre tous les facteurs de risque (sédentarité, stress, mauvaise alimentation…).

C’est pourquoi nous pouvons vous proposer quelques conseils pour vivre de manière confortable cette période tout en préservant votre santé.

Marche

C’est connu, marcher est bon pour la santé. C’est une bonne occasion pour vous de profiter de la nature, des bienfaits de l’air frais et de la lumière. C’est également une activité physique qui s’inscrit facilement à votre agenda de la journée. Mais quels sont réellement les bénéfices de la marche et comment est-il possible d’en tirer profit, même au travail ? Voyons voir…

Nos journées sont souvent déjà bien remplies et nous n’avons pas le temps de faire du sport. Mais si nous sommes vraiment honnêtes, nous passons beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Trouvons au moins 30 minutes dans notre agenda pour faire une balade et bouger quotidiennement.

Marcher quotidiennement 30 minutes est excellent pour le corps et l’esprit. Rien que pour ces avantages, ne feriez-vous pas aussi un peu de temps dans votre planning ?

Maladies cardiovasculaires : plus vous marchez vite, plus le risque diminue

-21% de risque de mortalité

Une nouvelle étude a démontré que plus la marche était rapide, plus la durée de vie de celui qui la pratique s’allonge, à condition qu’elle dure au moins 30 minutes par jour. Les bénéfices sont particulièrement importants chez les personnes âgées.

Si de nombreuses études avaient déjà établi que la marche réduisait le risque de mortalité, aucun chercheur ne s’était jusqu’ici penché sur le rythme qu’il fallait donner aux promenades.

Cinq à sept kilomètres par heure

Pour pallier ce manque de précisions, une nouvelle recherche publiée dans le British Journal of Sports Medicine a prouvé que plus la marche était rapide, plus la durée de vie de celui qui la pratique s’allonge – à condition bien sûr de déambuler au moins 30 minutes par jour. L’équipe a analysé 11 enquêtes démographiques menées au Royaume-Uni entre 1994 et 2008, recueillant des données sur 50 225 marcheurs.

Un rythme de marche est considéré comme « rapide » lorsque l’individu parcours cinq à sept kilomètres par heure. Comme cela dépend tout de même beaucoup du niveau de forme physique de chacun, on peut considérer que l’on marche vite quand un léger essoufflement est ressenti pendant l’effort.

Risque de mortalité

Marcher à un rythme rapide réduit de 21% le risque de mortalité, en tout cas en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires. Les scientifiques n’ont pas réussi à évaluer la corrélation entre la marche rapide et le risque de mortalité par cancer.

Autre donnée intéressante, le bénéfice de la marche rapide s’est particulièrement fait ressentir chez les personnes âgées. Les éléments de la cohorte âgés de 60 ans ou plus ont été associés à un risque de décès lié aux maladies cardiovasculaires de moins de 46% s’ils marchaient à un rythme moyen, un chiffre qui monte à 53% s’ils marchaient vite.

« Une habitude de vie qu’il est très facile d’adopter »

Le professeur Stamatakis conclut à propos de son étude : »nos résultats sont intéressants, en particulier pour les personnes qui ne peuvent plus marcher faute de temps ou d’espaces appropriés. Se déplacer plus vite est une habitude de vie qu’il est très facile à adopter. »

Dernière précision, récemment mis au jour par une étude parue dans la revue de l’American Heart Association. Qu’importe que vous marchiez trois fois pendant 10 minutes d’affilée, ou dix fois pendant 3 minutes, tant que l’effort dure bien 30 minutes. Une bonne nouvelle pour ceux qui n’auraient pas le loisir de pratiquer de longues promenades : il suffit d’en faire des courtes, mais fréquentes. Au bureau, par exemple, il est possible et même conseillé d’aller prendre l’air toutes les deux heures (sauf si c’est pour fumer, bien sûr…).